L’Église Adventiste du Septième jour

L’histoire de l’Église Adventiste du Septième jour se dévoile comme un récit captivant et significatif, témoignant d’une trajectoire de foi profondément ancrée dans les fondements bibliques et les convictions prophétiques. Depuis ses modestes origines jusqu’à son rayonnement mondial actuel, cette communauté religieuse a joué un rôle crucial dans l’évolution du christianisme moderne.

Cet article propose une exploration détaillée de l’Église Adventiste du Septième jour, en mettant en lumière les moments clés, les personnalités influentes et les doctrines centrales qui ont façonné son identité distinctive. À travers un récit approfondi des événements marquants et des mouvements de réforme de son mouvement, nous découvrirons une institution qui a su évoluer tout en restant fidèle à sa mission fondamentale.

L'Histoire de l'Église Adventiste du Septième jour
PLAN DE LECTURE

Les Origines de l’Église Adventiste du Septième jour

L’Eglise Adventiste s’inscrit dans l’héritage spirituel des réformateurs de la fin du 18e siècle. A cette époque, des prédicateurs appellent à la réforme des mœurs. Dans le même temps des groupes d’études marqués par un vif intérêt pour les prophéties bibliques et des mouvements de réveil religieux, se forment pour tenter de répondre à la question suivante : « Quand aura lieu la fin du monde ? »

William Miller

William Miller

(1782 – 1849)

 L’histoire de l’Église Adventiste du Septième jour est étroitement liée à l’influence de William Miller, un prédicateur baptiste américain né en 1782. À la fin des années 1820, après des études approfondies de la Bible,

Miller parvint à la conviction que les prophéties bibliques annonçaient le retour imminent de Jésus-Christ. Basé sur son interprétation des Écritures, il calcula que la seconde venue du Christ aurait lieu entre 1843 et 1844.

En conséquence, il commença à partager ses découvertes et sa prédication passionnée sur le retour imminent du Christ suscita un vaste mouvement de réveil, qui incita les croyants à se préparer à cet événement solennel. Ainsi pendant quatre ans, il parcourut villes et villages, et prononça plus de huit cents sermons. Bien que ses messages convaincants conduisirent des milliers de personnes et de nombreuses communautés à accepter son message avec enthousiasme, Miller ne pouvant suffire à la tâche, reçut l’aide de plusieurs pasteurs.

Joshua Himes, pasteur baptiste, devint le publiciste du mouvement. Il fonda une imprimerie et publia Signs of the Times, une revue à large diffusion. Puis, The Midnight Cry qui fut tiré à New York à dix mille exemplaires par jour. Des brochures furent répandues à plus de cinq millions d’exemplaires.

Josiah Litch, pasteur méthodiste, devint rédacteur en chef du Signs of the Times. Charles Fitch, pasteur de l’Eglise presbytérienne libre, était comme les deux autres un ardent anti-esclavagiste. Il apporta son soutien à Miller en diffusant un hebdomadaire dans les Etats de l’Ouest. Exclu de son Eglise, il préconisa à ses lecteurs de “sortir de Babylone”,  c’est-à-dire des Eglises protestantes.

Ceux qui adhérèrent à ses convictions se définirent comme « adventistes » (originaire du mot anglais Advent) pour exprimer que leur foi était fondée sur l’attente du retour du Christ et de son règne.

Le Grand Désappointement

William Miller avait fixé la date du retour du Christ entre l’automne 1843 et le printemps 1844. Pour tenir compte du calendrier juif, il repoussa la date au 22 octobre 1844. Toujours lucide et prudent, Miller s’opposa au fanatisme que provoquait l’enthousiasme de certains. Le 22 octobre, près de cent mille personnes attendirent avec foi l’évènement. Un historien, John B. Mc Master, estima que près d’un million de personnes sur les dix-sept que comportaient les Etats-Unis, accordèrent leur faveur au mouvement, dont pas loin d’un millier de pasteurs. Mais le 23 octobre, ce fut la grande déception, aussi connu sous le tristement célèbre nom de « Grand Désapppointement ». Le Christ attendu avec tant de foi, ne revint pas et le 10 novembre 1844, par une déclaration officielle faite à Boston, les responsables reconnurent leur erreur quant à l’interprétation de l’évènement, sans remettre en cause la chronologie.

« CE DÉSAPPOINTEMENT ALLAIT FINALEMENT DEVENIR UN TOURNANT SIGNIFICATIF DANS L'HISTOIRE RELIGIEUSE DE L'ÉPOQUE »

Certains renoncèrent à leur espérance et abandonnèrent le mouvement. Une bonne moitié des Millérites réintégrèrent leurs Eglises d’origine. Le reste, désorganisé, se regroupa ici et là, autour de certaines personnalités. Certains groupes se mirent à fixer de nouvelles dates. L’esprit de consécration se perdit peu à peu dans la controverse. Miller poursuivit son intense activité, consolant les uns, affermissant la foi des autres et mourut quelques années plus tard, le 20 décembre 1849. Ce désappointement, bien que profondément marquant pour de nombreux fidèles, allait finalement devenir un tournant significatif dans l’histoire religieuse de l’époque.

1844 et l’émergence du mouvement Adventiste

En effet, l’échec du mouvement ne signifiait pas pour autant l’échec du message. De petits groupes subsistaient, approfondissant leur expérience religieuse ainsi que leur compréhension des prophéties eschatologiques. Les uns arrivèrent à la conviction que le sanctuaire mentionné dans Daniel 8:14 était, selon l’Epitre aux Hébreux et le livre du Lévitique, le sanctuaire céleste et que le 22 octobre 1844 marquait non pas la fin du monde, mais le début d’une nouvelle phase de l’œuvre de Christ dans le sanctuaire céleste, connue sous le nom de « jugement investigatif ». D’autres, que la fidélité à la Parole de Dieu incluait l’observation du quatrième commandement du Décalogue, le sabbat. D’autres enfin, furent encouragés à persévérer dans l’étude de la Bible et l’espérance du retour de Christ par les visions d’une jeune fille nommée Ellen Gould Harmon (plus tard Ellen G. White). La rencontre de ces trois tendances, dans les années 1845-1848, constitua les prémices de l’Église Adventiste du Septième jour et de ses doctrines.

Genèse et croissance de l’Église Adventiste du 7e jour

Nombre d’Adventistes avaient été rejetés de leur église pour avoir partagé les vues de William Miller. Quelque peu désorientés, ils se retrouvèrent pour prier ensemble et étudier la Bible. Partageant leurs découvertes et militant contre les tendances extrémistes, certains se regroupèrent autour de Joseph Bates, Hiram Edson, James White, et des hommes cultivés tels que John N. Andrews, John Loughborough et Uriah Smith. James White, jeune instituteur et excellent organisateur, contribuera le premier à l’unité des groupes par la publication d’un journal: Present Truth (La Vérité présente).

Il faut attendre 1853 pour voir la première tentative d’organisation par l’attribution de lettres de recommandation aux prédicateurs itinérants. A cette époque, nul ne voulait entendre parler d’organisation, l’amour fraternel devant être le lien suffisant pour unir les Adventistes. Mais bientôt, compte tenu de l’ampleur prise par les publications, il fallut se donner une identité juridique. Quelques assemblées générales donnèrent au groupe le sentiment d’une cohésion. En 1859 l’une d’entre elles adopta le principe de la dîme pour subvenir aux besoins des prédicateurs.

En 1861, l’assemblée générale se dota d’une organisation administrative et prit le nom d’Église Adventiste du Septième jour. Adventiste, parce qu’elle voulait maintenir vivante en son sein l’espérance du retour du Christ. Du septième jour, parce que l’attente impliquait à leurs yeux l’obéissance aux commandements de Dieu, y compris le quatrième qui exige le repos du 7e jour de la semaine. L’assemblée représentait alors 3 500 Adventistes conduits par 30 pasteurs et regroupés dans 125 églises. Sous l’impulsion de ses chefs et d’Ellen G. Harmon devenue l’épouse de James White, cette toute jeune Église allait connaître un rapide essor.

Développement de l’Église Adventiste du Septième jour

Les premiers Adventistes du Septième jour étaient localisés dans les États de Nouvelle-Angleterre. Vers 1850, on relève l’existence de groupes à Portland, Paris, Boston, Oswego, Rochester. Puis Joseph Bates fonde des groupes au Canada. D’autres diffusent dans l’Ouest, limité à l’époque à la région des Grands Lacs. La ruée vers l’or entraînera quelques Adventistes vers la côte du Pacifique. Un délégué de Californie sera déjà présent à l’assemblée générale de 1868. Une fédération des Églises de Californie sera constituée en 1873. Compte tenu des positions anti-esclavagistes des premiers Adventistes, l’extension vers le Sud se fera très lentement.

Il  n’y avait pas, au début, de stratégie globale de pénétration. Simplement un désir de répandre un message. Les moyens employés étaient essentiellement la distribution d’imprimés et des ‘camp-meetings’, grandes convocations sous une tente pouvant réunir jusqu’à dix mille personnes. Nul n’envisageait alors l’extension en dehors des Etats-Unis. Aux yeux des premiers Adventistes, l’Evangile avait été largement prêché dans le monde par les missions protestantes. De plus, la majorité des nations étant représentées aux Etats-Unis, il suffisait de s’adresser à tous ces ressortissants pour réaliser la prophétie de Jésus: “La bonne nouvelle du salut sera prêchée à toutes les nations, alors viendra la fin” (Mat 24:14). La conviction était si forte que les immigrants rentrant dans leur pays ne savaient pas s’ils pouvaient faire part de leur foi à leurs compatriotes. Mais des groupes se constituent en Europe dès 1864. L’Afrique du Sud est atteinte la même année, la Chine en 1888, la Turquie en 1889, l’Inde en 1893.

De 5 400 en 1870, le nombre des Adventistes s’accrût au point d’atteindre 185 000 en 1920. Cinquante ans plus tard ils seront deux millions répandus sur toute la surface du globe. Aujourd’hui, on en dénombre plus de cinq millions. Ces chiffres peuvent être doublés ou triplés si l’on sait que seuls, les adultes baptisés sont inscrits sur les registres d’églises.

Église Adventiste du 7e jour

Lancement des Institutions Adventistes

L’Église Adventiste du Septième Jour a rapidement compris l’importance de l’éducation, de la santé et du service social en tant que piliers de sa mission. Au cours des années qui ont suivi son organisation, l’Église a lancé diverses institutions pour soutenir ces domaines clés.

Dans le domaine de l’éducation, des écoles et des collèges ont été fondés, mettant l’accent sur l’enseignement des principes chrétiens et de l’excellence académique. Les institutions adventistes, telles que l’Université Andrews aux États-Unis, ont joué un rôle essentiel dans la formation de générations de leaders adventistes dans divers domaines d’études.

Concernant le secteur de la santé, l’Église Adventiste a établi des hôpitaux et des institutions de soins de santé qui ont combiné les soins médicaux avec les principes de santé préventive. Les adventistes ont été pionniers dans l’adoption d’un mode de vie sain, promouvant l’alimentation équilibrée, l’exercice physique et l’abstinence de substances nocives.

Université Adventiste d'Andrews

Expansion de l’Église Adventiste en France

Des États-Unis, l’adventisme s’exporte en Europe. D’abord en Suisse puis en France. C’est le prédicateur canadien Daniel Bourdeau, qui, après avoir rejoint John Andrews à Bâle, décide d’évangéliser le Sud de la France. Il se rend à Valence en 1876 pour annoncer la bonne nouvelle du prochain retour de Jésus et celle du sabbat. Dix sept personnes s’engagent par le baptême en septembre 1877.

Depuis lors, des croyants adventistes se réunissent toujours à Valence d’où plusieurs pasteurs sortiront. Après un passage par Paris puis à la session de la Conférence générale de 1878 à Battle Creek (MichiganÉtats- Unis), Daniel Bourdeau revient dans le Sud de la France, poursuivant son action d’évangélisation à Branges (Saône et Loire) où il baptise 15 personnes en 1884 puis à Bastia (Corse) où ce sont 11 personnes qui deviennent adventistes.

À Nîmes, il installe la première tente évangélique en 1886 et sera rejoint par Ellen White. Elle y prêche du 13 au 30 octobre. D’ailleurs, c’est pour elle un véritable choc culturel de découvrir une absence de religiosité, comme elle l’écrit à sa soeur Mary, nécessitant une adaptation contextuelle. La France, avec son histoire, diffère du monde anglo-saxon. Ses conseils aux ouvriers travaillant dans ce contexte restent encore aujourd’hui pertinents. Après le baptême de 14 personnes en 1887, une église est constituée dans cette ville qui jouera, avec le Gard, un rôle important dans la genèse de l’adventisme en France. En 1909, ce département compte d’ailleurs 20 % des adventistes de France avec 53 membres !

De Bâle, Jean Vuilleumier expédie en France des numéros de la nouvelle revue Signes des Temps. L’un d’eux arrive entre les mains de Louis Carayon qui, après lecture, demande la collection entière. Conquis par ce qu’il découvre, il part de Lacaze (Tarn) pour se rendre, en partie à pieds, à Bâle où en 1885 il se fait baptiser. Rentrant dans le Tarn, il témoigne et constitue une église.

« EN 2020, LA FRANCE MÉTROPOLITAINE RECENSE 16 279 MEMBRES BAPTISÉS »

Le troisième temps de mémoire concerne la création, il y a 110 ans, de la Conférence française des Adventistes du Septième jour en 1907 à Beauvoisin (Gard), issue de la transformation du champ français jusqu’alors mission. Les 26 délégués nomment le pasteur H. Dexter comme premier président. L’Église de France existe de manière autonome, tout en étant rattachée à l’Union latine (créée en 1902).

Après une séparation, en 1908, en deux entités (le champ missionnaire du Nord de la France avec environ 50 membres et la Conférence française du Midi avec 250 membres), c’est en 1917 qu’une seule structure administrative gère l’ensemble du territoire métropolitain : la Conférence des Églises Adventistes du Septième jour de France.

En 1919, suite au rattachement de l’Alsace- Moselle au territoire national, l’Église de France intègre 8 communautés supplémentaires regroupant 200 membres. Il est décidé de revenir à deux Conférences (Fédérations), l’une au Nord et l’autre au Sud.

Afin de poursuivre au mieux la mission d’annonce de la bonne nouvelle, deux institutions sont implantées en France. Le Séminaire adventiste du Salève ouvre ses portes aux étudiants en théologie en 1921 sur la commune de Collonges-sous-Salève (Haute Savoie). Ainsi les futurs pasteurs peuvent recevoir une formation de qualité pour mieux servir l’Église et la société. Les publications, tout comme le témoignage personnel, étant au coeur de l’évangélisation, en 1922 l’imprimerie située à Gland (Suisse) est transférée à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne).

Ainsi, avec ses institutions, toujours actives, et ses Fédérations (Conférences), l’Église Adventiste de France métropolitaine peut se développer en accomplissant sa mission. En 2020, la France métropolitaine recense 16 279 membres baptisés et inscrits sur les registres de l’église.

Est-ce que les Adventistes sont chrétiens ?

Oui, les Adventistes sont considérés comme chrétiens. L’Église Adventiste du Septième jour s’inscrit dans la tradition chrétienne et se considère comme une communauté de croyants qui suit les enseignements de Jésus-Christ tels qu’ils sont révélés dans la Bible.

Les Adventistes croient en la divinité de Jésus, en sa mort expiatoire et en sa résurrection, ainsi qu’en l’autorité de la Bible en tant que parole de Dieu. Ils partagent les croyances fondamentales du christianisme, notamment la croyance en la Trinité, la grâce salvatrice de Dieu, la nécessité d’une relation personnelle avec Jésus-Christ et la promesse de son retour futur.

Les Adventistes observent également le sabbat du septième jour (le samedi) en tant que jour de repos et de culte, ce qui les distingue de certaines autres dénominations chrétiennes qui observent le dimanche. Toutefois, leur attachement à la personne de Jésus-Christ et à ses enseignements fondamentaux les place fermement dans la tradition chrétienne.

Pourquoi les Adventistes adorent le samedi ?

Les Adventistes adhèrent à l’observation du sabbat le samedi en raison de leur compréhension des enseignements bibliques. Ils croient que le sabbat du septième jour a été institué par Dieu dès la création, reposant sur la base du récit de la Genèse dans la Bible. Selon le livre de la Genèse, après avoir créé le monde en six jours, Dieu s’est reposé le septième jour et a béni ce jour, le sanctifiant (Genèse 2:2-3).

Les Adventistes interprètent cette institution divine comme un commandement intemporel et universel. Ils voient dans le sabbat une invitation de Dieu à se reposer de leur travail quotidien, à se consacrer à la communion avec Dieu et à s’engager dans des activités spirituelles et familiales.

La pratique du sabbat par les Adventistes est également enracinée dans leur compréhension des enseignements de Jésus-Christ. Jésus lui-même observait le sabbat conformément aux pratiques juives de son époque. Les Adventistes considèrent que Jésus a affirmé l’importance et la validité du sabbat dans ses enseignements et son exemple personnel.

Ils voient le sabbat comme un signe distinctif de leur relation avec Dieu, un rappel de la création et de la promesse du repos éternel en Christ. Pour les Adventistes, l’observance du sabbat est un acte de fidélité envers Dieu et une expression de leur foi en tant que disciples de Jésus-Christ.

Il convient de souligner que le choix d’adorer le samedi n’implique pas de considérer les autres jours de la semaine comme moins importants sur le plan spirituel. Les Adventistes reconnaissent la valeur de chaque jour de la semaine, mais accordent une signification particulière au sabbat en tant que jour saint institué par Dieu.

Qu’est-ce que les Adventistes ne mangent pas ?

Les Adventistes pratiquent généralement une alimentation basée sur les principes de santé qu’ils trouvent dans la Bible. Ils accordent une grande importance à la santé et à la préservation du corps comme temple de l’Esprit Saint. En conséquence, ils ont adopté certaines pratiques alimentaires spécifiques.

Les Adventistes encouragent généralement une alimentation végétarienne ou végétalienne, mettant l’accent sur les aliments d’origine végétale tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes, les légumineuses et les noix. Ils évitent généralement les produits de viande, y compris la viande rouge, la volaille, le porc et les fruits de mer.


Certains Adventistes peuvent également choisir de s’abstenir de la consommation d’alcool, de caféine et de boissons stimulantes, comme le thé et les boissons énergisantes. Ils privilégient les boissons naturelles et non stimulantes, comme l’eau et les jus de fruits.


Il est important de noter que ces pratiques alimentaires peuvent varier d’un individu à l’autre, et que tous les Adventistes ne suivent pas nécessairement un régime végétarien strict. Certains peuvent choisir de consommer occasionnellement de la viande ou des produits laitiers.

Les pratiques alimentaires des Adventistes sont basées sur des principes de santé et de bien-être, visant à maintenir un mode de vie équilibré et à préserver la santé physique et spirituelle.

Qui dirige l'Église Adventiste ?

L’Église Adventiste du Septième jour est une dénomination chrétienne qui fonctionne sur un modèle organisationnel basé sur la collégialité et la démocratie. Elle est dirigée par des responsables élus à différents niveaux de l’organisation.

Au sommet de la structure de gouvernance se trouve la Conférence générale de l’Église Adventiste du Septième jour, qui est l’autorité mondiale de l’Église. Elle est composée de délégués élus provenant de différentes régions du monde. La Conférence générale se réunit régulièrement lors de sessions, au cours desquelles les responsables sont élus pour diriger l’Église.

Le président de la Conférence générale est le plus haut responsable de l’Église Adventiste au niveau mondial. Il est élu par les délégués lors des sessions de la Conférence générale. Le président travaille en collaboration avec d’autres responsables élus, tels que les vice-présidents et les secrétaires exécutifs de la Conférence générale, pour assurer la direction et la gestion de l’Église à l’échelle mondiale.

En plus de la Conférence générale, il existe des divisions régionales qui supervisent les activités de l’Église dans différentes régions du monde. Chaque division est dirigée par un président de division élu, qui travaille en collaboration avec son équipe administrative pour coordonner les activités de l’Église au niveau régional.

Au niveau local, il y a les unions, les fédérations et les associations locales, qui sont responsables de la supervision des églises et des institutions adventistes au sein d’une région spécifique. Ces entités sont dirigées par des responsables élus, tels que les présidents d’union, les présidents de fédération et les présidents d’association locale.

Il est important de souligner que le leadership au sein de l’Église Adventiste se fonde sur des principes de responsabilité, de transparence et de collégialité. Les responsables sont élus par les membres de l’Église et sont censés servir et guider la communauté adventiste conformément aux valeurs et aux enseignements de l’Église tels qu’ils sont énoncés dans ses croyances fondamentales.