Dans cet article, nous examinerons en détail les 28 croyances fondamentales Adventistes qui forment l’épine dorsale de la foi de notre église. Ces principes fondamentaux touchent une variété de thèmes divers, dont la nature de Dieu, la création, la rédemption, la vie chrétienne et l’espérance eschatologique, qui constituent la toile de fond sur laquelle se déroule la pratique adventiste.
Nous souhaitons fournir une exploration approfondie et rigoureuse de ces croyances, ce qui pourra servir de socle à ceux qui cherchent à comprendre ou à approfondir leur connaissance de l’Adventisme. Que vous soyez un chercheur, un pratiquant, ou simplement un curieux de la foi adventiste, nous espérons que cet examen détaillé des 28 croyances fondamentales Adventistes vous éclairera sur la richesse et la beauté de notre mouvement religieux.
Les Saintes Écritures
L’Ancien et le Nouveau Testament sont la Parole de Dieu écrite, communiquée par l’inspiration divine au moyen de saints hommes de Dieu qui ont parlé et écrit sous l’impulsion du Saint-Esprit. Dans cette parole, Dieu a confié à l’homme la connaissance nécessaire au salut. Les saintes Écritures constituent la révélation infaillible de sa volonté. Elles sont la norme du caractère, le critère de l’expérience, le fondement souverain des doctrines et le récit digne de confiance des interventions de Dieu dans l’histoire.
(2 Pierre 1:20-21 ; 2 Timothée 3:16-17 ; Psaumes 119:105 ; Proverbes 30:5-6 ; Esaïe 8:20 ; Jean 17:17 ; 1 Thessaloniciens 2:13 ; Hébreux 4:12)
La Trinité
Il y a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes coéternelles. Dieu est immortel, omnipotent, omniscient, souverain et omniprésent. Il est infini et dépasse la compréhension humaine; cependant, il peut être connu au travers de sa révélation. Il est pour toujours digne d’être invoqué, adoré et servi par toute la création.
(Deutéronome 6:4 ; Matthieu 28:19 ; 2 Corinthiens 13:13 ; Ephésiens 4:4-6 ; 1 Pierre 1:2 ; 1 Timothée 1:17 ; Apocalypse 14:7)
Le Père
Dieu, le Père éternel, est le créateur, la source, le soutien et le souverain de toute la création. Il est juste et saint, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité. Les vertus et les facultés manifestées par le Fils et le Saint-Esprit sont aussi révélatrices du Père.
(Genèse 1:1 ; Apocalypse 4:11 ; 1 Corinthiens 15:28 ; Jean 3:16 ; 1 Jean 4:8 ; 1 Timothée 1:17 ; Exode 34:6-7 ; Jean 14:9)
Le Fils de Dieu
Le Fils éternel, s’est incarné en Jésus-Christ. Par lui, tout a été créé ; par lui, le caractère de Dieu est révélé, le salut de l’humanité est accompli et le monde est jugé. Éternellement et véritablement Dieu, il est aussi devenu véritablement homme, Jésus le Christ. Il a été conçu du Saint-Esprit et il est né de la vierge Marie. Il a vécu et a été soumis à la tentation en tant qu’homme, mais il a donné l’exemple parfait de la justice et de l’amour de Dieu. Ses miracles ont attesté sa divinité et l’ont confirmé comme le Messie promis. Il a souffert et il est mort de son plein gré sur la croix pour nos péchés et à notre place, il est ressuscité des morts et il est monté exercer un ministère en notre faveur dans le sanctuaire céleste. Il reviendra en gloire pour apporter la délivrance finale à son peuple et la restauration de toutes choses.
(Jean 1:1-3 ; Colossiens 1:15-19 ; Jean 10:30 et 14:9 ; Romains 6:23 ; 2 Corinthiens 5:17-19 ; Jean 5:22 ; Luc 1:35 ; Philippiens 2:5-11 ; Hébreux 2:9-18; 1 Corinthiens 15:3-4 ; Hébreux 8:1-2 ; Jean 14:1-3)
Le Saint-Esprit
Dieu, l’Esprit éternel, a pris avec le Père et le Fils une part active à la création, à l’incarnation et à la rédemption. Il a inspiré les écrivains de la Bible. Il a rempli de puissance la vie du Christ. Il attire et persuade les êtres humains ; ceux qui répondent favorablement, il les régénère et les transforme à l’image de Dieu. Envoyé par le Père et le Fils pour être toujours avec ses enfants, il dispense ses dons spirituels à l’église, lui donne la puissance nécessaire pour rendre témoignage au Christ, et en harmonie avec les écritures la conduit dans toute la vérité.
(Genèse 1:1-2 ; Luc 1:35 et 4:18 ; Actes 1:8 et 10:38 ; 2 Pierre 1:21 ; 2 Corinthiens 3:18 ; Ephésiens 4:11-12 ; Jean 14:16-18,26 ; 15:26-27 et 16:7-13)
La création
Dieu a créé toute chose et nous a laissé dans les écritures le récit authentique de son activité créatrice. En six jours, le Seigneur a fait les cieux et la terre et tout ce qui vit sur la terre, et il s’est reposé le septième jour de cette première semaine. Il a par là même institué le sabbat comme mémorial perpétuel d’une oeuvre créatrice achevée. Le premier couple, homme et femme, fut créé à l’image de Dieu comme le couronnement de la création ; il reçut le pouvoir de dominer le monde et fut chargé d’en prendre soin. Dès son achèvement, le monde était très bon et proclamait la gloire de Dieu.
(Genèse 1:2 ; Exode 20:8-11 ; Psaumes 19:1-12 ; 33:6,9 et 104 ; Hébreux 11:3)
La nature de l'homme
L’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu et dotés d’une individualité, du pouvoir et de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé libre, chacun d’eux, constitué d’une unité indivisible, corps, âme et esprit, était dépendant de Dieu pour la vie, dans tous les aspects de l’existence. Quand nos premiers parents désobéirent à Dieu, ils refusèrent de dépendre de lui et furent déchus de la position élevée qu’ils occupaient auprès de Dieu. L’image divine fut altérée en eux et ils devinrent mortels. Leurs descendants participent de cette nature déchue et en supportent les conséquences. Ils naissent avec des faiblesses et des tendances au mal. Mais Dieu – en Christ – a réconcilié le monde avec lui-même, et, par son Esprit, il rétablit chez les mortels repentants l’image de celui qui les a faits. Créés pour la gloire de Dieu, ils sont appelés à l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de leur environnement.
(Genèse 1:26-28 ; 2:7,15 et 3 ; Psaumes 8:4-9 et 51:5,7,12 ; Actes 17:24-28 ; Romains 5:12-17 ; 2 Corinthiens 5:19-20 ; 1 Jean 4:7,8,11,20)
Le grand conflit
L’humanité tout entière est actuellement impliquée dans un vaste conflit entre le Christ et Satan, concernant le caractère de Dieu, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. Ce conflit éclata dans le ciel lorsqu’un être créé, doté de la liberté de choisir, devint, par une exaltation de sa personne, Satan, l’ennemi de Dieu, et entraîna dans sa révolte une partie des anges. Il introduisit un esprit de rébellion dans ce monde lorsqu’il incita Adam et Ève à pécher. Ce péché humain eut pour conséquence l’altération de l’image de Dieu dans l’humanité, la perturbation du monde créé et sa destruction lors du déluge universel. Au regard de toute la création, ce monde est devenu le théâtre du conflit universel dont, en fin de compte, le Dieu d’amour sortira réhabilité. Afin de prêter main-forte à son peuple dans ce conflit, le Christ envoie le Saint-Esprit et les anges fidèles pour le guider, le protéger et le soutenir sur le chemin du salut.
(Apocalypse 12:4-9 ; Esaïe 14:12-14 ; Ezéchiel 28:12-18 ; Genèse 3 et 6-8 ; Romains 1:18-32 ; 5:12-21 et 8:18-21 ; 2 Pierre 3:5-7 ; 1 Corinthiens 4:9 ; Hébreux 1:14)
Vie, mort et résurrection du Christ
La vie du Christ, parfaitement soumise à la volonté divine, ses souffrances, sa mort et sa résurrection sont les moyens nécessaires que Dieu a prévus pour libérer l’homme du péché, en sorte que tous ceux qui, par la foi, acceptent ce rachat obtiennent la vie éternelle. Dès lors, la création tout entière peut mieux comprendre l’amour saint et infini du Créateur. Cette réconciliation parfaite prouve la justice de la loi de Dieu et la noblesse de son caractère ; en effet, elle condamne notre péché tout en assurant notre pardon. La mort du Christ a une valeur substitutive et rédemptrice ; elle est propre à réconcilier et à transformer. Sa résurrection proclame le triomphe de Dieu sur les forces du mal, et, pour ceux qui acceptent la réconciliation, elle atteste leur victoire finale sur le péché et la mort ; elle démontre la seigneurie de Jésus-Christ, devant qui tout genou ploiera dans les cieux et sur la terre.
(Jean 3:16 ; Esaïe 53 ; 1 Pierre 2:21-22 ; 1 Corinthiens 15:3,4,20-22 ; 2 Corinthiens 5:14,1,19-21 ; Romains 1:4 ; 3:25 ; 4:25 et 8:3-4 ; 1 Jean 2:2 et 4:10 ; Colossiens 2:15 ; Philippiens 2:6-11)
L'expérience du salut
Le Christ, qui n’a pas connu le péché, Dieu, dans son amour infini et sa miséricorde, l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. Sous l’influence du Saint-Esprit, nous prenons conscience de notre besoin, nous reconnaissons notre condition de pécheurs, nous nous repentons de nos transgressions et nous exprimons notre foi en Jésus, comme Seigneur et Sauveur, substitut et exemple. Cette foi par laquelle nous recevons le salut provient du pouvoir divin de la Parole; c’est un don de la grâce de Dieu. Par le Christ, nous sommes justifiés, adoptés comme fils et filles de Dieu, et délivrés de la domination du péché. Par l’Esprit, nous naissons de nouveau et nous sommes sanctifiés ; l’Esprit régénère nos esprits, grave la loi d’amour dans nos coeurs, et nous recevons la puissance nécessaire pour vivre une vie sainte. En demeurant en lui, nous devenons participants de la nature divine, nous avons l’assurance du salut, maintenant et au jour du jugement.
(2 Corinthiens 5:17-21 ; Jean 3:3-8,16 et 16:8 ; Galates 1:4 ; 3:13,14,26 et 4:4-7 ; Tite 3:3-7 ; 1 Pierre 1:23 et 2:21,22 ; Romains 3:21-26 ; 5:6-11 ; 8:1-4,14-17 ; 10:17 et 12:2 ; Colossiens 1:13,14 ; Luc 17:5 ; Marc 9:23,24 ; Ephésiens 2:5-10 ; Hébreux 8:7-12 ; Ezéchiel 36:25-27 ; 2 Pierre 1:3,4)
Croître en Christ
Par sa mort sur la croix, Jésus a triomphé des forces du mal. Lui qui subjugua les esprits démoniaques pendant son ministère terrestre a brisé leur pouvoir et rendu certain leur sort final. La victoire de Jésus nous donne la victoire sur les forces mauvaises qui cherchent encore à nous contrôler, alors que nous marchons avec lui dans la paix, la joie et l’assurance de son amour. Maintenant, le Saint-Esprit demeure en nous et nous donne plein pouvoir. Continuellement engagés avec Jésus, notre Sauveur et Seigneur, nous sommes libérés du fardeau de nos actions passées. Nous ne vivons plus dans les ténèbres, la peur des puissances mauvaises, l’ignorance et l’absence de sens de notre ancien mode de vie. Dans cette nouvelle liberté en Jésus, nous sommes appelés à croître dans la ressemblance avec son caractère, en entrant chaque jour en communion avec lui par la prière, en nous nourrissant de sa Parole, en méditant sur elle et sur sa providence, en chantant ses louanges, en nous rassemblant pour le culte et en participant à la mission de l’église. Lorsque nous nous adonnons à un service d’amour en faveur de ceux qui nous entourent et au témoignage de son salut, sa présence constante avec nous à travers l’Esprit transforme chaque moment et chaque tâche en une expérience spirituelle.
(Psaume 1:1–2 ; 23:4 ; 77:11–12 ; Colossiens 1:13–14 ; 2:6,14–15 ; Luc 10:17–20 ; Ephésiens 5:19–20 ; Ephésiens 6:12–18 ; 1 Thessaloniciens 5:23 ; 2 Pierre 2:9, 3:18 ; 2 Corinthiens 3:17,18 ; Philippiens 3:7–14 ; 1 Thessaloniciens 5:16–18 ; Matthieu 20:25–28 ; Jean 20:21 ; Galates 5:22–25 ; Romains 8:38–39 ; 1 Jean 4:4 ; Hébreux 10:2)
L'Église
L’Église est la communauté des croyants qui confessent Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. À l’instar du peuple de Dieu de l’Ancienne Alliance, nous sommes appelés à sortir du monde ; nous nous assemblons pour adorer, pour fraterniser, pour nous instruire dans la Parole de Dieu, célébrer la sainte Cène, venir en aide à nos semblables et proclamer l’Évangile au monde entier. L’autorité de L’Église émane du Christ, qui est la Parole incarnée, et de la Bible, qui est la Parole écrite. L’Église est la famille de Dieu ; adoptés par le Seigneur comme ses enfants, ses membres vivent selon les statuts de la nouvelle alliance. L’Église est le corps du Christ, une communauté de foi dont il est lui-même la tête. L’Église est l’épouse pour laquelle le Christ est mort afin de la sanctifier et de la purifier. À son retour triomphal, il la fera paraître devant lui comme une Église glorieuse, fidèle à travers les âges, rachetée par son sang, sans tache, ni ride, mais sainte et irrépréhensible.
(Genèse 12:3 ; Actes 7:38 ; Ephésiens 1:22-23 ; 2:19-22 ; 3:8-11 ; 4:11-15 et 5:23-27 ; Matthieu 16:13-20 ; 18:18 et 28:19-20 ; Colossiens 1:17-18)
Le reste et sa mission
L’Église universelle englobe tous ceux qui croient vraiment en Christ. Mais, dans les derniers jours, en un temps d’apostasie généralisée, un reste a été suscité pour garder les commandements de Dieu et la foi en Jésus. Ce reste proclame que l’heure du jugement est venue, prêche le salut par le Christ et annonce la proximité de sa seconde venue. Cette proclamation est symbolisée par les trois anges d’Apocalypse 14 ; elle coïncide avec l’oeuvre de repentance et de réforme sur la terre. Tout croyant est appelé à participer personnellement à ce témoignage de portée mondiale.
(Apocalypse 12:17 ; 14:6-12 ; 18:1-4 et 21:1-14 ; 2 Corinthiens 5:10 ; Jude 3,14 ; 1 Pierre 1:16-19 ; 2 Pierre 3:10-14)
L'unité du corps du Christ
L’Église est un corps composé de nombreux membres, issus de toute nation, de toute ethnie, de toute langue et de tout peuple. En Christ, nous sommes une nouvelle création ; les distinctions de race, de culture, d’instruction, de nationalité, les différences de niveau social ou de sexe ne doivent pas être une cause de division parmi nous. Nous sommes tous égaux en Christ, qui par son Esprit nous a réunis dans une même communion avec lui et entre nous ; aussi devons-nous servir et être servis sans parti pris ni arrière-pensée. Grâce à la révélation de Jésus-Christ dans les Écritures, nous partageons la même foi et la même espérance en vue de rendre un témoignage unanime devant tous les hommes. Cette unité trouve sa source dans l’unité du Dieu trinitaire qui nous a adoptés comme ses enfants.
(Romains 12:4-5 ; 1 Corinthiens 12:12-14 ; Matthieu 28:19-20 ; Psaumes 133:1 ; 2 Corinthiens 5:16-17 ; Actes 17:26-27 ; Galates 3:27-29 ; Colossiens 3:10-15 ; Ephésiens 4:1-6,14-16 ; Jean 17:20-23)
Le baptême
Par le baptême, nous confessons notre foi en la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et nous témoignons de notre mort au péché et de notre décision de mener une vie nouvelle. Ainsi, reconnaissant le Christ comme Seigneur et Sauveur, nous devenons son peuple et sommes reçus comme membres par son Église. Le baptême est un symbole de notre union avec le Christ, du pardon de nos péchés et de la réception du Saint-Esprit. Il se célèbre par une immersion dans l’eau et implique une profession de foi en Jésus et des preuves de repentance. Il est précédé par une instruction fondée sur l’Écriture sainte et par une acceptation des enseignements qu’elle contient.
(Romains 6:1-6 ; Colossiens 2:12-13 ; Actes 2:38 ; 16:30-33 et 22:16 ; Matthieu 28:19-20)