1. Qui était cette femme ?

Ève était la toute première femme, la première épouse, la première mère et donc, par sa descendance, la mère de l’humanité (Genèse 3 :20). Son prénom vient de l’hébreu « Hawwah » qui signifie « vivante ou source de vie » (Genèse 4 : 1).

C’est la première femme mentionnée dans la Bible. Elle personnifie l’apogée de la création extraordinaire de Dieu. Elle a été créée la dernière de tous les autres êtres vivants, façonnée directement de la main du Créateur, à partir d’une côte d’Adam. (1 Timothée 2 :13). Dieu a créé Ève car Il considéra qu’Adam devait avoir une compagne, une aide.

Dans Genèse 2 :18, Dans son infini sagesse Dieu met en relief, à quel point l’être humain ne se suffit pas à lui-même. Il avait tout ce qu’il fallait pour vivre, mais il n’était quand même pas bon qu’il soit seul. Je lui ferai une aide qui soit son « vis-à-vis ». Relation parfaite ou devait régner l’amour, la communication, la confiance, le don de soi.

De par sa création parfaite, Ève était l’incarnation de la gloire humaine

2. Qu’a-t-elle fait ? Dans quel livre la trouve-t-on ?

L’écriture passe sous silence beaucoup de détails sur la vie d’Ève. Cependant, nous avons une description précise de sa création, de sa tentation, de sa chute, de la malédiction sous laquelle elle a été placée et de l’espoir auquel elle s’est accrochée par la suite.

3. Sa création

Dieu considère que la création est incomplète sans Ève Dieu ne la forme pas à partir de la poussière de la terre, mais à partir de l’homme. Il veut ainsi symboliser l’union conjugale, dans laquelle l’homme et la femme ne font plus qu’un. (Genèse 2:21-24).

4. La tentation

Au chapitre 3 du livre de la Genèse, le serpent, entre en scène, discute avec Ève avec beaucoup de ruses. Elle a minimisé la sévérité de l’avertissement de Dieu. Il lui parle à la deuxième du pluriel et elle lui répond à la première
personne du pluriel le “Nous” un nous unis, que le serpent va profiter pour opposer à Dieu et ébaucher ainsi une frontière entre Dieu et nous les humains. (Genèse 3 :1-5).

Ainsi peu à peu, Ève se met à regarder le fruit l’arbre interdit avec envie. Elle prit donc un fruit, en mangea et incita Adam à en manger. Elle a désobéi à Dieu en succombant à la tentation. Elle a agi sans en référer ni à Dieu, ni à Adam. Ce fût le premier péché de l’humanité.


On retrouve le péché d’Ève dans 2 Corinthiens 11 : 3, un verset qui nous concerne également « Cependant, de même que le serpent a trompé Ève par sa ruse, j’ai peur que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité et de la pureté vis-à-vis de Christ « .

5. La chute : (l’humiliation)

Genèse 3 :7-8
Après avoir péché, Adam et Ève se sentent coupables et sont embarrassés par leur nudité, ce qui les amène à se cacher de Dieu. Leur désobéissance a provoqué leur chute.

6. La malédiction

Après la punition du serpent, Ève a été punie en premier (Genèse 3 :16). Vient en dernier, la punition d’Adam (Genèse 3 :17-19).

Remplis d’une tristesse inexprimable, ils dirent adieu à cet endroit magnifique et s’en allèrent habiter sur la terre où reposait la malédiction du péché.

De tout cela, nous pouvons en conclure que la tendance innée de tout être humain à faire le mal remonte aux débuts du genre humain.

7. Est-elle une femme de valeur ?

Cette femme de valeur a été créée par Dieu d’une manière parfaite, à son image. Elle a été la première femme. À ce titre, elle entretenait une relation particulière avec Dieu.

En dépit de la relation brisée entre Ève et Dieu à cause du péché (Genèse 3 :21-22), nous découvrons un Dieu de Grâce, désireux de pardonner et de donner la possibilité d’être racheté.

Ève la compagne, l’aide que l’homme célèbre, constitue avec l’homme un « nous ». Face à Dieu, elle devient celle qui donne la vie, mère de l’humanité. Elle a rompu la solitude d’un humain. Dès que la relation est apparue, dans le face à face de ceux qui se découvraient homme et femme, sont entrés en scène la vie relationnelle, dans ses joies et dans ses difficultés.